Un regard sur l’activité d’un collaborateur bénévole
Ancien pilote militaire et ancien pilote chez Swissair, Ueli Bodmer a fait pendant quelques années, après sa retraite, des vols pour la prospection par prises de vues aériennes. Il y a deux ans, il a cessé de voler, pour raison d’âge, et il est devenu collaborateur bénévole du service de l’archéologie du canton de Zurich. C’est un rêve de jeunesse qu’il a ainsi réalisé, lui qui, lorsqu’il était collégien, voulait devenir archéologue.
Parmi les tâches qu’assume Ueli Bodmer, on trouve, à côté des reconnaissances de terrain, l’interprétation de cartes historiques et l’établissement d’un catalogue d’objets inconnus ou problématiques. Dans son article, il donne un aperçu très fouillé du travail d’interprétation des cartes historiques, en s’appuyant sur deux exemples, le château fort de Strassberg et la tour de guet de Stadel.
Pour Ueli Bodmer, le recours à des collaborateurs bénévoles dans le domaine de l’archéologie recèle un gros potentiel, encore très peu exploité. À ses yeux, ce sont surtout les recherches exigeant beaucoup de temps qui sont les domaines d’activité les plus indiqués pour les bénévoles. Il est convaincu que plus on investira dans leur formation et leur encadrement, plus ils pourront assumer des tâches complexes. Il est essentiel, à son avis, que chaque collaborateur bénévole ait au sein du service de l’archéologie une personne de contact qui le prenne au sérieux et soit disposée à répondre à ses demandes, à ses questions et à ses problèmes.
Image: Staatsarchiv Zürich, A 27